Trois souvenirs de ma jeunesse
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Réalisateur : |
Arnaud DESPLECHIN | ||
Acteurs : |
Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet, Mathieu Amalric, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 00 | |||
Date de sortie : |
20/05/2015 | |||
Titre original : |
Trois souvenirs de ma jeunesse | |||
Note "critique" : |
2,33 | |||
Classement 2015 |
131 / 145 |
Résumé : |
.O xx |
.O. En voulant quitter le Tadjikistan, Paul Dédalus doit justifier de son identité. Il se souvient alors de bribes de sa jeunesse, de la vuolence de son frère, mais surtout de son amour pour Esther, autour duquel pivotent les amitiés et les conflits passés. .O. |
Xavier |
.O. Que ce soit les acteurs qui déclament leur texte avec peu de naturel (face caméra ou pas...), cette histoire d'amour entre une fille censée irradier l'écran (et qui m'a paru bien terne) et un gamin à l'enfance compliquée (scène de départ censé expliquer ensuite son manque d'empathie avec les autres ? Son manque de "sensations" ? vive la psychologie à deux sesterces), ces relations familiales qui n'en sont pas (le lien avec son frère et sa sœur est vraiment faible et je ne parle pas de celui avec son père) et finalement cette impression d'avoir été dupé par le résumé du film et cette histoire "d'identité à prouver" et cette réflexion sur ce qui "fait une vie". J'ai trouvé le film interminable et je ne me suis jamais senti proche des personnages et de leur histoire qui ne m'a pas parlé sauf pour cette escapade en URSS ou lors du passage concernant le copain qui est se sent dernier des mohicans roubaisiens. A coté de cela, un gamin de 19 balais qui est triste lorsqu'il voit tomber le mur de Berlin car il sent que c'est "la fin de sa jeunesse" ça fait un brin "poseur"...on passe ensuite en pseudo dénonciation du racisme et banalisation de l'usage de stupéfiant dans passage pour acheter un peu de drogue vraiment bidon... on s'intéresse à la vie désargentée de ce jeune étudiant qui pourrait avoir une certaine distance sur sa vie et celle de ceux qui l'entoure mais qui ne m’a aucunement intéressé par la manière dont cela est traité... Après avoir relu mes deux précédentes critiques, je vois que le réalisateur fait ce qu'il connaît (et qui, apparemment, ne me convient pas) en utilisant ici aussi le découpage de l'écran pour des effets de style inutiles, certains dialogues sonnent faux (la déclaration devant le tableau sent le morceau de bravoure à plein nez et la fougue qui devrait l'accompagnée, ou au moins l'intensité obligatoire pour réfuter l'argument et illustrer son fameux "mon amour pour toi est plus fort que ma vie", est aux abonnés absents ce qui donne un résultat nul). L'histoire de ce gamin m'a tout simplement ennuyé et c'est complètement anesthésié et je suis ressorti avec la forte impression d'être passé à côté de quelque chose puisque le film fait la quasi-unanimité sur ce forum... à Cannes... chez les critiques pro... Remarquez si je me fais avoir qu'une fois tous les 6 ans, ça va (oui j'avais "malheureusement" raté " Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)" en 2013 mais je ne chercherais pas à rattraper cet "oublie" :-p). |
Première : ¤ ¤ |
Studio / Ciné Live :
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.O. La mise en scène de Desplechin est au diapason. Le cinéaste est un virtuose discret (...) "Trois souvenirs de jeunesse" (lesquels précisément, d'ailleurs ?) à jamais perdu dans les méandres de la mémoire et, pourtant, fixé dans le temps du cinéma. Une merveille. .O. |
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